Précurseur depuis 1985 de l’Agenda 2030 des Nations Unies
Le centre international de formation en aménagement et architecture (CIFAA) a été créé en 1985 par :
- son président-fondateur, M. Michel Léger, architecte urbaniste de l'Etat, directeur des écoles d'architecture de Dakar puis de Paris-Conflans,
- Mme Michèle Volt, spécialiste de la formation permanente des collaborateurs d’architecte (PROMOCA) et architectes (LABORATOIRE D’ARCHITECTURE N°1), et collaboratrice de Jacques Delors,
- M. Jean-Michel Coget, ingénieur, économiste et architecte-urbaniste qui, en novembre 1980, dans un rapport au secrétaire permanent du Plan Construction et Architecture, avait initié la politique publique française promouvant les technologies de l’information appliquées à l’urbanisme, l’architecture et la construction et la maquette numérique.
L’objet du CIFAA c’est la transmission de connaissances, qu’il s’agisse de conduire des actions de formation initiale, permanente ou continue aux métiers de l’architecture et de l’aménagement de l’espace, à toutes les échelles, de l’intérieur de l’habitat jusqu’au territoire d’une région ou d’un pays. C’est aussi désormais de sensibilisation des élus et du public.
Le CIFAA et ses fondateurs multiplient aussi études, recherches et projets expérimentaux. Car ces connaissances à transmettre évoluent sous le coup d’une mutation historique qui combine deux tendances lourdes : les exigences du développement durable et les possibilités offertes par les technologies de l’information.
Cette mutation historique, comparable à de nombreux égards à la Renaissance et aux Lumières, traverse les frontières. C’est pourquoi, dès sa création, le CIFAA a travaillé à la coopération Nord-Sud ce qui a valu au CIFAA d’être reconnu comme Organisation Non Gouvernementale (ONG) à partir de la conférence des Nations Unies Habitat II, consacrée aux établissements humains à Istanbul en 1996.
Trois transitions pour une mutation :
Le CIFAA travaille à intégrer dans une même mutation trois transitions démographique, écologique et numérique que les Etats gèrent dans des ministères différents et des politiques publiques distinctes. Chaque agglomération, du village jusqu’à la mégapole, doit prendre en compte ces trois transitions dans la gestion de son patrimoine bâti, de ses projets de développements urbains et l’aménagement de son territoire.
Depuis lors, le CIFAA a appliqué ce principe fondateur à des projets qui apparaissent aujourd’hui précurseurs des objectifs du millénaire pour le développement adoptés en 2000 puis des objectifs de développement durable (ODD) définis en 2015 dans l’Agenda 2030 des Nations Unies.
Ainsi, les rencontres internationales d’architecture, organisées tous les 2 ans de 1985 à 2001, ont rassemblé des jeunes architectes et des étudiants de 3ème cycle venus de plus 100 pays ont fait du CIFAA un précurseur du programme Erasmus Mundus de l’Union Européenne et d’objectifs de l’Agenda 2030 «ODD 4 : éducation de qualité » et «ODD11 : villes et communautés durables».
De 1998 à 2000, la formation des premiers architectes agréés HQE a également répondu aux objectifs ODD4, ODD11 et «ODD7 : énergie propre et d’un coût abordable».
Depuis sa création, le CIFAA a animé des séminaires et des ateliers intensifs de formation initiale ou continue et des conférences analysant cette mutation qui doit intégrer ces transitions démographique, écologique et numérique dans la gestion du bâti, de la ville et de son territoire. De ce fait, le CIFAA contribue à des avancées significatives au regard des objectifs ODD 7, ODD 11 déjà cités et «ODD 13 : mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques».
Pour organiser et animer ces ateliers intensifs, le CIFAA s’est associé avec ATELAB, l’atelier laboratoire des systèmes urbains de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Villette et des établissements d’enseignement supérieur dans l’esprit de l’objectif «ODD 17 - Partenariats pour la réalisation des objectifs»